Name: lg2
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Vivre le moment présent et faire confiance à son instinct est la meilleure description qu’on peut faire de Nicolas Poulin, designer graphique au bureau de Québec de LG2. En le suivant dans son chez-lui caché dans une rue reculée du quartier Saint-Roch, on comprend rapidement que chaque chose a sa place et sa raison d’être. Au-delà de ce souci du détail, il y a le goût de partager, de recevoir. De ralentir pour vivre à feu doux.

Dans le salon, deux sofas se font face. Exit la télé. D’emblée, Nicolas dit que chez lui, c’est un espace pour connecter. Vivre pleinement des moments de qualité sans distraction ou plutôt avec un centre de l’attention : l’autre. Ce cocon, il le partage avec son premier amour d’adolescence, Maxine. Elle ajoute non seulement de la couleur à sa vie, mais aussi dans le décor de leur appartement. Elle est sa complice dans leurs aventures en nature et sa sous-cheffe lorsque vient le temps de mitonner.

L’amour de la bouffe a toujours eu une grande place dans la vie de Nicolas. Qu’il s’agisse des repas en famille plus jeune, de l’approfondissement de ses connaissances durant sa colocation lors de ses études ou de son côté foodie qu’il embrasse aux côtés de sa douce moitié, il est toujours à la recherche de nouveautés et de défis culinaires.

On ne s’étonne donc pas que sa passion du moment soit les pâtes fraîches et la pizza maison. Des concoctions auxquelles il accorde non seulement un soin méticuleux, mais du temps. La levée, le repos, le pétrissage. L’apprentissage de nouvelles techniques et l’attrait du processus culinaire le plongent dans le moment présent. Tout se retrouve dans l’art d’exécuter de ses mains.

D’ailleurs, il n’hésite jamais à transposer sa passion de la bonne bouffe là où il va. Good Eats in Hard Places a confirmé l’idée de se retrouver entre ami·es en pleine nature ou dans un endroit difficile d’accès puis d’y cuisiner un repas complexe. Apporter son laminoir en camping ? Pourquoi pas ?

Passionné du grand air, il affectionne particulièrement le ski, un sport qui lui a permis de développer une relation privilégiée avec ses grands-parents. Ces derniers venaient le chercher avec son frère chaque vendredi après l’école, direction : chalet à Saint-Donat. Ce rituel l’habite toujours et dévaler les pentes occupe une place importante dans sa vie. Sur son frigo, aux côtés des portraits avec Maxine pris dans une cabine photographique automatique, on peut remarquer un petit décompte des sorties de ski de la saison avec sa partenaire, une façon de le motiver à sortir de son cocon aussi. Il avoue avec le sourire en coin qu’elle skie plus vite que lui, une fierté de plus dans son regard quand il parle de sa bien-aimée.

Quelques fois durant la saison, il aime se lever aux aurores pour faire une montée de ski de randonnée pour admirer le lever du soleil (un autre défi !). C’est son 5 à 9 avant son 9 à 5. Être le premier à passer sur la neige fraîchement damée a quelque chose de grisant pour lui. Quand les pistes deviennent trop bondées, c’est le signal pour partir et aller bruncher. L’appel des papilles n’est jamais bien loin.