Soyez sûr d’une chose : vous voulez Christine dans votre équipe. Que ce soit au travail, sur un terrain de soccer ou dans toute autre occasion. Son plus grand talent, c’est de faire ressortir le vôtre. Sa propension à vouloir gagner la partie est évidente. Ce n’est pas elle qui le dit, ça lui sort par les yeux. De la compétition, amenez-en. Sauf l’été au lac William.
Quand elle ne bûche pas au travail, Christine ose à peu près tous les sports : soccer, snowboard, curling, wakeboard, wakesurf, wakeskate, tout y passe. Pour elle, la pyramide de Maslow commence avec le sport. C’est son besoin primaire. Sa façon de respirer. De mettre son cerveau à off, son corps à on. Dans son sillon, elle a entraîné son chum et leurs deux enfants, tous devenus des accros comme elle. Et les journées en sweatpants à la maison sont soudainement plus espacées.
Christine aime aller au bout de ses idées et souvent plus loin encore. Ce n’est pas par hasard qu’elle a terminé un bac en même temps que d’élever deux enfants, de cumuler les promotions et les nouvelles responsabilités.
Mais durant l’été, ne la cherchez pas. La petite famille s’exile en camper au lac William, pour y vivre à un rythme différent. Il y a quelques années, après une journée surréelle à faire du wakeboard, le temps s’est arrêté. Sur un coup de tête, Christine et son chum ont décidé d’acheter un terrain. Encore aujourd’hui, le high ne redescend pas. Ils ont construit de leurs mains un magnifique comptoir en béton et un bar avec des murs de bois de grange. C’est rapidement devenu le bar semi-officiel du camping. Christine a été promue comme barmaid à temps partiel, passant une partie de ses soirées d’été à parfaire son abricot brandy.